La butte témoin de la forêt de Montmorency abrite plusieurs sources et zones humides. Ces points d’eau donnent naissance à de petits rus cheminant au grès des dénivellations, au nord, des communes de Bouffémont à Attainville et au sud, vers la vallée.
La présence de ces zones humides a permis l’installation et le développement de la viticulture à partir du haut moyen-âge, puis l’arboriculture fruitière à partir du XVIème siècle jusqu’au milieu du XXème siècle, qualifiant le territoire de « Jardin de Paris ». La célèbre cerise de Montmorency était cultivée dans cet environnement et il subsiste encore aujourd’hui une activité d’arboriculture fruitière sur les communes d’Attainville, Ezanville, Groslay, Moisselles, Piscop et Saint-Brice-sous-Forêt.
L’eau s’est installée pour agrémenter le territoire d’étangs, de mares et de lacs, comme l’étang de la Chasse ou le plus discret étang de Marie à Saint-Prix. À Domont, Montmorency et Deuil-La-Barre de petites étendues d’eaux sont le cadre de rencontres conviviales entre les habitants et les promeneurs.
Le Lac Marchais se situe sur la commune de Deuil-La Barre mais appartient à la ville de Groslay. Les eaux du lac ont été confiées au XIXème siècle à une société de pêche Groslaysienne et l’activité est toujours pratiquée aujourd’hui !
Le Lac d’Enghien-les-Bains et le Lac de la Princesse à Saint-Gratien ont vu dès le début du XIXème, la haute société parisienne en villégiature sur leurs rives. Mais c’est bien au XVIIIème que les qualités thermales des eaux d’Enghien sont découvertes. La ville est aujourd’hui le premier centre thermal d’Île-de-France.
Lacs, étangs et mares
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Rus et cours d’eau
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Le site du Syndicat Intercommunal d'Assainissement de la Région d'Enghien-les-Bains
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Le site du Syndicat Mixte pour l'Aménagement Hydraulique des vallées du Croult et du Petit Rosne